Tourbière Cikwanikaci |
La tourbière Cikwanikaci est formée d'un ensemble d'habitats diversifiés. Un tel écosystème, aussi riche en plantes vasculaires, supporte une bonne variété d’associations végétales clairement identifiées.
Ce groupement mérite une attention particulière. On trouve fréquemment ces deux espèces au Québec, indépendamment l’une de l’autre. Le mélèze est omniprésent dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue, généralement dans des habitats humides, même si on le rencontre parfois à l’état rabougri dans des endroits aussi secs que le sommet d'escarpement. Le genévrier horizontal est plus limité aux endroits humides et on le trouve en association avec le genévrier commun et le thuya occidental (Gaudreau) dans la réserve écologique William-Baldwin.
Dans plusieurs parties de la tourbière Cikwanikaci, ces deux espèces se côtoient intimement. Certains mélèzes atteignent un âge de 240 ans, mais demeurent modestes quant à leur taille. Une croissance très lente a sans doute permis cette longévité exceptionnelle. Des études ultérieures, plus poussées, pourraient préciser l’âge moyen du peuplement. Mais à la lumière des informations disponibles, on peut suggérer un âge moyen largement supérieur à 200 ans. Le genévrier horizontal domine la strate arbustive. Cette espèce rampante, ici et là parfois, est tellement dense qu’elle étouffe la compétition.
Les mélèzes portent également une charge importante de lichens épiphytes, en cours d’identification.
À l’extrémité ouest de la tourbière, près de la rivière Bernetz, on trouve une sous-association formée des Larix laricina – Juniperus horizontalis – Juniperus communis var. depressa.
Voir aussi : Inventaire des plantes vasculaires de la tourbière Cikwanikaci